Symbole nutritionnel 2026 : l’essentiel pour les marques et les consommateurs

DATE
2025-10-08

CATÉGORIE

Packaging design

Tu l’as peut-être déjà vu : une petite loupe noire s’est invitée sur nos emballages alimentaires.
Ce n’est pas une nouvelle décoration design, mais une nouvelle exigence réglementaire de Santé Canada, qui entre en vigueur le 1ᵉʳ janvier 2026.
Objectif? Permettre aux consommateurs de repérer rapidement si un produit est élevé en sodium, en sucres ou en gras saturés.

Un vrai tournant pour les marques agroalimentaires… et une belle occasion de démontrer transparence et créativité.

Chez Tadam, on croit qu’un bon design d’emballage ne se limite pas à être beau : il doit aussi être clair, conforme et inspirer confiance.

Pourquoi ce symbole nutritionnel?

Le Canada suit une tendance mondiale en misant sur la transparence nutritionnelle. Les maladies chroniques liées à l’alimentation — hypertension, obésité, diabète, maladies cardiovasculaires — sont en hausse. Offrir un repère visuel clair, directement sur le devant de l’emballage, permet aux consommateurs de faire des choix plus éclairés sans devoir analyser chaque tableau nutritionnel.

Ce symbole ne donne pas une note globale au produit : il indique simplement la présence en quantité élevée de nutriments ciblés. L’idée est d’informer, pas de juger, et de pousser les marques à se repositionner dans une optique plus saine et responsable.

Comment ça fonctionne?

Le symbole prend la forme d’une loupe noire et blanche affichant un message clair : « Élevé en sodium », « Élevé en sucres » ou « Élevé en gras saturés », accompagné de la signature officielle Santé Canada / Health Canada.

Il doit apparaître bien en évidence sur la face principale de l’emballage, et son format, son emplacement et son style sont strictement encadrés. Il ne s’agit donc pas d’une option créative, mais d’une contrainte réglementaire que les marques devront intégrer intelligemment dans leur design.

La règle repose sur des seuils précis : un produit devra afficher le symbole s’il dépasse un pourcentage de la valeur quotidienne (VQ) pour le sodium, le sucre ou les gras saturés. Pour la majorité des produits, le seuil est fixé à 15 % de la VQ par portion de référence; pour les petites portions, à 10 %; et pour les plats principaux, à 30 %.

Qui est concerné?

Presque tous les aliments préemballés le sont, mais il existe des exemptions. Les fruits et légumes sans ajout, le lait nature, le yogourt nature, certaines viandes, volailles ou poissons non transformés, ainsi que les petits emballages en sont exemptés. Pour tous les autres, si les seuils sont atteints, le symbole deviendra obligatoire.

Ce que ça implique pour les marques

Soyons clairs : ce changement représente autant un défi qu’une opportunité.

Certaines entreprises devront revoir leurs recettes pour réduire sodium, sucre ou gras saturés. D’autres devront simplement adapter leur design afin de laisser une place au symbole sans nuire à l’impact visuel. Et toutes devront gérer la perception des consommateurs : personne n’aime voir une loupe noire trôner sur son produit.

Mais bien préparées, les marques peuvent transformer cette obligation en atout. C’est l’occasion de communiquer sur la transparence, de montrer qu’elles évoluent avec les attentes du marché et de renforcer la confiance. Chez Tadam, on aime voir ces moments comme des catalyseurs de créativité : un coup de baguette magique qui force à repenser l’emballage avec intelligence.

Comment se préparer?

Attendre 2026 serait une erreur. La bonne stratégie est de commencer dès maintenant : réaliser un audit nutritionnel de sa gamme, identifier les produits à risque, prévoir des ajustements de recettes, et surtout anticiper les changements graphiques.

Il faudra réserver un espace pour le symbole, repenser la hiérarchie visuelle et garder intact l’ADN de la marque. Un vrai casse-tête créatif, mais aussi une chance de prouver que conformité et design peuvent aller de pair.

Ce que ça change pour les consommateurs

Pour le consommateur, ce symbole sera un raccourci visuel. En un clin d’œil, il pourra comparer deux produits et savoir lequel est plus riche en nutriments préoccupants. Cela ne rend pas un aliment « mauvais » en soi, mais aide à mieux comprendre ce qu’on consomme au quotidien.

Et pour les marques, c’est le rappel que la confiance ne se gagne pas seulement avec de belles promesses… mais aussi avec une image cohérente et transparente.

Le symbole nutritionnel frontal 2026 est une nouvelle réalité qui s’installe dans l’univers alimentaire canadien. C’est une contrainte réglementaire, oui, mais aussi une opportunité de se démarquer.

En anticipant, en reformulant et en repensant leurs emballages, les marques peuvent transformer cette loupe noire en véritable tremplin. Car au fond, avant de goûter… ce qu’on consomme d’abord, c’est l’image.

Et pour les marques, c’est le rappel que la confiance ne se gagne pas seulement avec de belles promesses… mais aussi avec une image cohérente et transparente.

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